Elodie Bernascon, 30 ans, mère d’une petite fille de 3 ans, est une habituée des marathons et triathlons. Mais le trail, elle ne connaît pas. Elle s’est donc lancé le défi de faire la Saintélyon. Une course partant à minuit de Saint Etienne, pour arriver 72 km plus loin à Lyon au petit jour en ayant accumulé près de 2000m de dénivelé.
Le 6 décembre 2014, elle se lançait dans l’aventure. Retrouvez ici son récit
» Un défi sur un coup de tête
Comme toujours, mon nouveau challenge s’est décidé sur un coup de tête. Deux copains Pompiers de Paris, John et Christophe, me proposent de faire la Saintélyon. Réponse immédiate : OK. Et me voilà embarquée pour faire 72 km de nuit à la frontale le 6 décembre. Je connais tellement de monde qui l’a déjà fait que bizarrement, cela me fait moins peur que de me préparer à l’half Ironman, un peu plus d’un an auparavant. Et puis la course à pied, avec 9 marathons à mon actif, je connais !… enfin je croyais…
Un entrainement intensif
Je me renseigne donc sur les plans d’entrainements.Je tombe d’abord sur des plans qui nous préparent à faire moins de 8h sur cette course. A première vue, c’est ce que je pense faire. Mais en en parlant à John, qui a fait sa course en plus de 11h l‘an dernier, je révise rapidement ma copie et vise comme objectif 10h/11h.
Je trouve finalement le plan d’entrainement de Bruno Heubi qui me convient plutôt pas mal. D’ailleurs je suis étonnée car la charge d’entrainement ne semble pas beaucoup plus élevée que pour le marathon, même s’il faut rajouter du dénivelé et des sorties un peu plus longues. Je cale donc toutes mes sorties dans mon agenda et essaie de m’y coller à mon maximum, n’hésitant pas, comme à mon habitude, à surcharger quelques entrainements quand je sais que je peux physiquement le faire. Ayant un emploi du temps ultra chargé, je sais que plusieurs séances allaient sauter…
Me voici donc partie pour 4 à 5 séances par semaine avec des sorties allant jusqu’à 3h30, des montées de marches à Montmartre, les 25 bosses de Fontainebleau, des chasses aux tigres à Montévrain (vous vous rappelez, celui qui était soi-disant en liberté), ou encore des Paris-Marne la Vallée en courant à la frontale pour rentrer du boulot ! Bref, heureusement que je trouve la plupart du temps quelqu’un pour m’accompagner…Résultat des courses, je me sens plutôt bien à quelques semaines de la Saintélyon. Certes je n’ai pas fait beaucoup de PPG (des squats, des abdos,…), ce que me reproche mes amis traileurs, mais je me sens à peu près prête.
La préparation, l’équipement
A quelques jours de la course, la pression monte. Il faut que je m’occupe de mon équipement. Et comme le mois de novembre a particulièrement été clément pour nous (on déjeunait encore en terrasse le 22 novembre), je n’ai jamais pu tester mon équipement contre le froid. Impossible donc de savoir comment bien m’équiper.
La neige et la pluie sont annoncées. Il faut donc se préparer. Heureusement, je me suis achetée des Yacktrax, des sortes de chaines de neige pour les chaussures. J’en avais déjà testé sur un trail blanc aux étoiles du sport l’année passée et j’avais trouvé cela extraordinaire ! Après, choisir le bon textile, les bonnes chaussures, les bonnes longueurs, les bonnes matières était un vrai casse-tête… D’ailleurs le matin même de la course, n’ayant toujours pas réussi à me décider, je pars avec tout en 2, 3 voire 4 exemplaires : 2 paires de trail, 2 premières couches, 3 manches longues, 2 frontales, 2 casquettes, 4 paires de chaussettes… Bref, j’ai peur de manquer.
Hormis sur l’équipement, je ne stresse pas trop. Je laisse le temps venir. Même si les deux nuits précédant l’épreuve ne me laisseront pas trouver le sommeil.
Samedi 6 décembre, le jour de la course !
Je prends le train de Marne la vallée direction Lyon Part Dieu. Dès mon entrée dans le train je repère les autres participants à la course. Ils sont munis, du road book, parlent d’entrainement, et ont clairement le look du traileur. Et bizarrement, pas une femme…
Arrivée sur Lyon, je retrouve mes deux acolytes que je ne quitterai plus pendant 24h. Nous nous dirigeons vers le stade Gerland pour récupérer nos dossards. Petite photo indispensable sous l’arche d’arrivée pour en avoir au moins une avec une bonne tête (mais pas en tenue de sport). Nous prenons ensuite la navette mise en place par l’organisation pour nous rendre à Saint Etienne. Là encore, sur un bus de 60 personnes, 3 femmes ! Un peu trop de testostérone à mon gout. J’entends même que les deux autres femmes sont là pour faire la course en relais. Est-ce vraiment si difficile pour que si peu de femme s’attèle à cette épreuve ? A travers les vitres du bus, j’aperçois la neige en haut des collines. Houla, il doit faire froid là-haut… Depuis le petit matin, je reçois des centaines de messages d’encouragement de mes amis, collaborateurs, familles, et même inconnus (mais amis Facebook)… Cela me réchauffe clairement le cœur.
Arrivée sur Saint Etienne, Christophe avait négocié avec la caserne locale pour qu’ils nous hébergent avant la course. Ce qui nous évitait clairement de passer 8h dans le gymnase Stéphanois où tout le monde à l’habitude d’étendre son duvet à même le sol en attendant l’heure fatidique du départ. Ainsi, je bénéficie même d’un lit douillet pour somnoler une petite heure et me détendre avant LA course. 22h. On s’équipe dans le vestiaire testostéroné de la caserne. Il s’agit de ne rien oublier. Dehors, il pleut à torrent. La nuit s’annonce donc humide. J’opte pour la casquette pliable et la veste imperméable.
Voici finalement la liste de l’équipement pour lequel j’ai opté :
– Vieille paire de chaussures Trabuco : un peu lourde mais très bonne accroche
– Des guêtres (sur chaussures) ASICS, qui m’ont été d’une grande utilité : pas de pieds mouillés ou presque, pas de cailloux ni de boue dans les chaussures…
– Une première couche seamless ASICS
– Une deuxième couche épaisse
– Une veste Gore tex trail ASICS
– Deux buffs (en fait j’en avait besoin de qu’un)
– Une paire de Yaktrax (dont je ne me servirai pas)
– Une frontale Silva Runner (très bon éclairage et qui a tenu toute la nuit)
– Une lampe Main silva (au cas ou l’autre me lâche)
– 1 paire de chaussettes Compressport
– Un sac à dos ASICS
– Une poche à eau Raidlight de 2 L (c’est largement suffisant !) avec un tube en néoprène (pour ne pas que l’eau gel dans le tuyau)
– Des barres énergétiques Powerbar et Apurna (gels, gaufrettes, barres, barres salées, boisson énergétique, récupération)
– Une couverture de survie
– Des écouteurs, au cas ou je souhaite un peu d’accompagnement musical, mais je ne les ai pas utilisé
– Mon téléphone (pour les photos, la sécurité, et éventuellement la musique)
J’ai pris le soin de tout emballer dans des pochettes hermétiques pour éviter le carnage en cas de fuite de ma poche à eau.
23h. Nous voici au gymnase. Plus de 10 000 personnes s’entassent ici. Certains sont allongés par terre, d’autres s’étirent, d’autres encore se balladent. Ça sent la crème, les gels, et même la sueur. Difficile de circuler tellement cela fourmille de partout. J’envoie des sms aux dizaines de personnes que je connais sur place et n’arriverai finalement à en croiser que 3 ou 4.
23h30. Direction la ligne de départ. Il s’est arrêté de pleuvoir. Heureusement. Et je trouve qu’il ne fait finalement pas trop froid. Le départ est organisé en différentes vagues. La première pour ceux qui veulent faire moins de 7h, la deuxième entre 7 et 9h, la troisième en 9 et 10h, la 4ème en plus de 10h. La logique voudrait que comme nous voulions faire moins de 10h, nous partions dans le 3ème vague me direz-vous… Mais ceux qui me connaissent savent que je résonne autrement. Pas question d’être freinée. Je préfère être portée par le flot. D’autant que tout le monde m’avait répété qu’il fallait partir au début pour ne pas être gêné dans les sentiers. Bref, nous optons pour la 2ème vague. Et finalement en nous positionnant, nous voici rendu dans la 1ère vague, prêts pour le départ…
5, 4, 3, 2, 1, C’est parti pour 72 km de course.
Il est minuit, et nous nous élançons dans les rues de Saint Etienne. Quelques supporters courageux se sont installés sur le début du parcours urbain. Mais l’ambiance n’est pas dingue non plus. Nous sommes encore éclairés par les lumières de la ville, seulement la moitié des frontales sont allumées. Nous enchainons plusieurs kilomètres sur le bitume. Mes deux running partners à mes côtés ont tendance à vouloir me freiner. Nous sommes à 11,5 km/h et ça va super bien. Pas de raison de ralentir. Et comme à mon habitude, je déroule dans les descentes… c’est ce que j’adore. Dans les côtes, je raccourcis logiquement la foulée. Bon en fait, je commence à avoir un peu chaud… Je me suis trop couverte. J’ai écouté les conseils avisés de quelques amis journalistes qui, sur la ligne de départ, m’avaient annoncé qu’il faisait très froid à Sainte Catherine. Résultat : j’enlève ma frontale, mon bonnet, et ouvre ma veste, il me faut un peu d’air…
Nous finissons par quitter la ville pour nous retrouver sur des petites routes de campagne. Tantôt goudronnées, tantôt caillouteuses. J’allume enfin ma frontale, en mode économique. J’ai tellement peur qu’elle ne tienne pas jusqu’au bout. D’ailleurs, John ne suivra pas la même logique que moi et sera quelques heures plus tard en rade de batterie, obligé d’opter pour une frontale beaucoup moins performante. Le dénivelé ne me semble toujours pas impressionnant. Pourtant, très rapidement, je me rends compte qu’à chaque côte, les gens se mettent à marcher, quelle que soit la pente. Ne sachant comment se gère un trail, je me cale sur leur pratique… Nous voilà bientôt au premier ravitaillement à St Christo. Je me sens toujours au top, et suggère à Christophe et John de ne pas s’arrêter pour garder le rythme. Nous sommes donc repartis en moins de 1 minute.
La suite du parcours devient plus boueuse. Nous sommes clairement dans le noir (jeu de mot). Nous tentons de rester ensemble en se hélant régulièrement « Chris », « Johny », « Elo », pour pouvoir se retrouver dans cette pénombre. Régulièrement, nous nous attendons sur le bas-côté, moi après les descentes, eux après les montées. A 20 km je me sens toujours bien. John me rappelle régulièrement de boire… Je mange également mais en petite quantité. Je fonce dans les descentes, doublant allégrement mais poliment, et me fais doubler dans les côtes. Un rapide calcul me fait dire que nous avons même très bonne allure par rapport à notre objectif de 10h. Je suis contente. Mais je ne sais pas encore ce qui m’attend. John trouve que l’on va trop vite, et bizarrement je sens qu’il est un peu dans le « orange »… Dans une descente en forêt, une première chute. Pas de bobo. Juste plein de boue et le pied droit trempé. En même temps je m’y attendais..
Comme à mon habitude, je me suis imprimé un petit plan de la course pour pouvoir gérer le dénivelé. John et Christophe, qui s’étaient bien moqués de moi là-dessus, trouvent finalement cette idée plutôt ingénue. Notre petite carte nous sera d’une aide précieuse. Plus facile d’appréhender la course quand on sait ce qui nous attend.
27ème km. Nous sommes au deuxième ravitaillement, Sainte Catherine. Je n’ai toujours pas froid. Nous nous arrêtons quelques courtes minutes. Je prévois de remplir mon camelback mais me rends compte qu’il est encore bien plein. Inutile de me charger davantage, sachant que j’ai déjà l’impression d’avoir ma maison sur mon dos. Je ne mange pas grand-chose, rien ne me fait envie. D’après les connaisseurs, « quand tu as passé sainte Catherine tu as fait le plus dur ». D’après mon plan, pas vraiment (cf carte ci dessus). Il nous reste de sacrés côtes et surtout 45 km de course ! Comment allons nous gérer ? Nous repartons rapidement. Un peu plus difficilement… Au bout de quelques minutes, le rythme revient. Le 34ème km annonce une très grosse côte, et très raide. Les choses se gâtent, je commence déjà à en avoir un peu marre. Il me reste presque 40 km !!!
Nous arrivons au 39ème km. Ravitaillement à St Genou. Et là, parmi la foule d’hommes qui gravite autour du buffet nocturne, j’aperçois un regard ami. « Antoine ! », un ami de Lagny qui avait fait un super temps à l’UTMB. Il est assis, le regard fatigué. Lorsqu’il m’aperçoit son sourire me fait du bien. Je lis pourtant dans son regard que quelque chose ne va pas. Il abandonne… Pour ce traileur expérimenté, cette course n’a pas d’intérêt. La nuit, la boue… franchement, ce n’est pas la joie. Je comprends son choix. De mon côté, je décide de vite reprendre la route, juste après lui avoir laissé des effets personnels qui m’alourdissaient le sac inutilement (10 barres, Yacktrax, chaussettes…)
Le redémarrage est plus difficile. Ne m’étant presque jamais entrainée sur des terrains vraiment boueux, je ne suis pas habituée à faire des mouvements latéraux. Mon psoas droit me fait un peu mal, mes hanches et mes ischios se raidissent. Même les descentes, que j’apprécie tant habituellement, commencent à devenir compliquées. Je suis plus prudente, car plus fatiguée… Et là je calcule, je suis à peine à la moitié. Il va maintenant falloir serrer les dents jusqu’au bout. Je repense à tous ces traileurs qui m’ont dit : « la Saintélyon, c’est cool, c’est roulant ! » Pour une coureuse sur route comme moi, c’est tout sauf roulant ! Surtout avec cette boue…
Pour la suite, je ne me rappelle plus trop du parcours. Je remarque que nous allons de moins en moins vite, que nous nous arrêtons de plus en plus longtemps aux ravitaillements. Christophe a mal à la cheville et au genou. Il est toujours aussi rapide dans les côtes, mais beaucoup plus prudent dans les descentes. Tout le monde marche dans les côtes, et même dans les faux plats. Moi je préfère trottiner. Étrangement, je m’économise plus, perds moins de temps, et me fais moins mal qu’en faisant des grands pas qui tirent sur mes ischios.
Il est 5 ou 6h du mat, personne ne parle, c’est étrangement calme. Tout le monde va plus ou moins au même rythme. J’essaie de m’agripper aux côtés positifs de la course : le dépassement de soi, les enfilades de frontales… Mais rien ne me parait si féérique… C’est dur. Je me demande finalement si je suis faite pour l’ultra. Je décide alors de penser à des choses positives… ma fille, ma famille, mon boulot, tous les messages amicaux que j’ai reçu, … mais cela me donne envie de pleurer… Bon arrête tout de suite !
48ème km, Ravito de Soucieu en Jarrest. Là je croise de nombreuses têtes familières. Antoine (pas mon ami Ultra traileur, cet Antoine lui fait des Ironman), Matthieu, Stefanie… Ça fait du bien. Surtout que je n’imaginais pas pouvoir être à leur hauteur… Antoine, qui court seul, décide de repartir avec nous. Il pendra finalement de l’avance car ma poche à eau fuit. Il faut que je m’arrête. Je perds quelques minutes et me remets en marche. Nous sommes clairement dans une phase descendante, mais je n’arrive plus à accélérer comme avant. Peu importe, j’avance…
Au 59ème km, c’est le dernier ravito. Le moral est au plus bas. Bien sûr, je n’imagine pas abandonner… ! Mais franchement, c’est dur ! J’en ai marre. J’ai la gorge serrée, les larmes ne sont pas loin. Mais je dois tenir ! Je prends un gel PowerBar et c’est reparti. Penser positif, penser positif ! Encore une douzaine de km. J’imagine 1h30… Soit un peu plus de 9h de course… C’est bien mieux que mon objectif. Bon, pause pipi, et c’est reparti. Je décide de tenir le rythme. Ce n’est presque plus que de la descente.
Nous nous faisons doubler par des coureurs qui vont beaucoup plus vite que nous. A la couleur de leur dossard, nos comprenons que ce sont des relayeurs. Ils ont pris le départ quelques kilomètres auparavant. Même si leur vitesse est logique, ca met un petit coup au moral et nous rappelle que vraiment, nous n’avançons pas vite. Qu’est ce qu’il on l’air frais…
Nous avons déjà quitté la campagne quand le jour pointe le bout de son nez. Nous nous découvrons peu à peu. Les frontales s’éteignent, le paysage banlieusard se dessine, et des mines fatiguées remplacent les ombres des coureurs… La fin est proche… Mais mon mini plan me rappelle qu’il y a encore une belle difficulté. Une route goudronnée avec un dénivelé de dingue. Je sais que je peux la monter, mais seule, je mettrai un temps fou.
John vient donc à mon secours et me pousse dans le dos pour me permettre de tenir le rythme. Allez, tiens ! C’est la dernière… Enfin c’est ce que je croyais. Finalement, une deuxième côte tout aussi ardue se dresse devant nous ! Ah non, celle-ci n’était pas indiquée…!! Bon en même temps je ne vais pas m’arrêter là. Christophe, vient à son tour à mon aide. J’aurais adoré qu’on nous prenne en photo à ce moment-là. Un bel esprit de solidarité ! Voilà la dernière côte faite, nous descendons sur les quais, plus que 3 ou 4 km… On accélère, De 7 ou 8 km/h nous passons à 10, 11, 12 km/h… et nous accélérons encore…
Je me remets en mode machine. J’aperçois, une fille 100m devant moi, il faut que je la dépasse, c’est chose faite. Une deuxième et même une troisième… Les garçons accélèrent encore. Nous nous retrouvons côte à côte avec Antoine qui nous avait semé 10 km plus tôt. John me pousse à avancer, et se retourne pour que j’aille encore plus vite… Christophe qui avait pris de l’avance s’arrête 200m avant la ligne d’arrivée. Tous les quatre, côte à côte, l’allure fière, le corps endolori mais le cœur soulagé, nous franchissons la ligne d’arrivée après 9h17 de course… J’éclate enfin en sanglot… I did it, et dans un temps de dingue… !
Résultats :
- 9h17 de course
- 1432ème sur 6000 arrivants
- 56ème sur 435 femmes franchissant la ligne d’arrivée
- 31ème sur 179 seniors féminines allant jusqu’au bout
Saintelyon de BRONZE, pas trop mal non ?
Ce qui est chouette, c’est que je termine avec le même temps, à quelques secondes prêts, que plusieurs amis (Thomas, Mathieu…), alors que nous ne sommes pas partis en même temps… Connected People ?!
Quelques photos souvenirs… Je peine à marcher ! Je demande alors à Antoine « C’est plus dur qu’un Ironman ça hein ? » Et avec un sourire amical, il acquiesce en me prenant par l’épaule.
Je remercie chaleureusement mes running partenaires Christophe et John qui m’ont accompagnée tout le long de cette course… Guys vous avez été au top !
Cette course aura été une sacrée expérience c’est sûr ! Pour la première fois j’en ai vraiment bavé ! »
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